dimanche 27 mai 2018

Nélia et la petite famille sous l’orage

Nélia et la petite famille sous l’orage
Une maman se promenait avec ses deux petites filles par un temps qui semblait bien incertain. Marie plus prévoyante que sa petite sœur, avait prit son parapluie. Manon se contenta d'emporter sa poupée, enfin son bébé comme disait. Il y avait quelque temps qu'elles étaient dehors, lorsque le ciel se couvrit de nuages et que les premières gouttes de pluie commencèrent à tomber. Marie ouvrit aussitôt son parapluie et se couvrit la tête, sans faire attention à sa petite sœur qui cherchait un abri auprès d'elle.
« -Laisse moi un peu de place, dit Manon, je suis toute mouillée et mon bébé aussi !
- Non répondit Marie, il n’y a pas de place pour nous deux. Il fallait emporter le tien. »
La maman enleva son grand foulard pour le mettre sur la tête de la petite. Marie rougit et accrocha le bras de sa petite sœur et toutes les deux marchèrent sous le petit parapluie. La famille pressa le pas pour trouver de quoi s’abriter. Devant elles un écureuil venait apparaître. Il semblait montrer le chemin et galopait en regardant bizarrement derrière lui pour s’assurer qu’elles le suivaient bien … Il guida la petite famille jusqu’à un énorme noyer qui baissa ses branches et rapprocha ses feuilles pour bien les protéger. Nélia grimpa dans l’arbre et fit tomber aussi dru que l’averse du moment, une pluie de noix qu’elle avait mis à l’abri pour un jour exceptionnel. Marie prit un gros caillou et cassa la première des noix et comme pour s’excuser la donna à Manon, la seconde à sa maman, la troisième elle la tendit à l’écureuil qui venait de se poser tout prêt d’elles. Celui-ci prit le fruit en faisant un clin d’œil à Marie et il se produisit ce phénomène incroyable : une branche s’inclina et fit couler de ses feuilles une petite pluie juste sur la tête à Marie qui comprit et eut un rire un peu forcé. Nélia fit une petite caresse au noyer et disparut comme elle était venue…Ce n’est pas tout les jours facile d’être une petite fée changée en écureuil.

Conte protégé

Elina et Christian LUZERNE Conteur de Légendes



Bonne fête à toutes les mamans

dimanche 20 mai 2018

Nélia et le royaume des abeilles

Nélia regardait avec beaucoup d’attention une petite famille qui se promenait sur le chemin et qui approchait. Les enfants, tout joyeux, marchaient autour de leurs parents, lorsqu'ils virent en passant devant un près couvert de fleurs une rangée de petites maisons bien à l’abri sous les arbres. Julie la plus petite du groupe s’étonna et demanda à sa maman:
« - ce sont des lutins qui habitent dans ces petites cabanes ?
- Non, lui répondit sa mère. Tu es en présence de royaumes. Ces cabanes comme tu les appelles sont des ruches. Dans chacune d’elle vivent une reine et tout un petit peuple. Ce sont des abeilles, elles sont plus précieuses que les trésors les plus importants.
- Est-ce que les abeilles ne font pas le miel ? demanda la petite Julie, qui était un peu gourmande.
- Mais oui, c'est ce bon miel couleur d’or que tu manges quelquefois et avec lequel on sucre ton lait lorsque tu as mal à la gorge et qui par magie disparaît comme envolé.
- Ce que vous ne savez pas dit le père, c’est que si vous regardez à l’intérieur des châteaux, vous pouvez voir le travail incroyable des abeilles. Il y a une magnifique cathédrale de cire dont les alvéoles sont remplies du miel le plus merveilleux et tout un petit peuple très organisé qui y vit et y travaille.
- Mais c’est comme le plus beau des contes ! dit Nicolas qui adorait les histoires ».
La petite bande ne trouva plus de mots assez forts et se mit à rêver. Ils regardèrent une dernière fois le royaume des abeilles comme préférait les appeler maintenant Julie. Leur surprise fut grande en voyant toutes les abeilles posées sur les toits des ruches qui semblaient écouter la petite famille dans un léger bourdonnement. Il y avait une magnifique abeille au milieu d’elles, c’était une reine car elle semblait porter une couronne. La petite famille s’éloigna doucement et Nélia quitta la ruche en saluant avec respect la reine qui l’avait invitée à déguster quelques gouttes de miel.


Elina et Christian LUZERNE Conteur de Légendes


dimanche 13 mai 2018


Nélia et le lutins

Nélia avait essayé un nouveau filtre magique. Il avait très bien fonctionné. Elle était devenue un gros écureuil. Elle resterait sous cette forme durant tout l’été. Vive les courses folles dans les arbres. Il était midi et affamée Nélia voulut déguster son déjeuner caché dans un trou du gros chêne qu’elle avait comme résidence. Hélas de drôles de personnages avaient choisi son arbre pour s’installer et faire la fête. Les discussions allaient bon train. La petite fée  ne perdait pas un mot de la  conversation qui se déroulait à quelques pas.  De temps en temps  elle approchait son museau du bord de son logis, pour voir ce qu'allaient devenir les noix qu’elle avait cachées tout prés. Quelle idées avaient eu ces lutins de venir s’installer juste à côté de son garde-manger. La journée avançait, les personnages étranges furent pris d’une envie de sieste. Le vin qu’ils avaient bu y était certainement pour beaucoup et la bonne herbe du bord du ruisseau aussi. Bientôt on n’entendit plus que des ronflements. Les compères dormaient en rêvant à des blagues terribles faites aux humains. L’écureuil sortit doucement de sa cachette et tourna autour du petit groupe pour y chercher sa cachette. Hélas l’un d’eux était couché tout contre. Il voyait bien le trou qui permettait d’entrer mais elle ne pouvait à peine y passer la patte. Furieuse et affamée, curieuse aussi Nélia s’approcha.  Elle en profita pour participer au festin laissé sur l’herbe. Elle savoura  le saucisson et le jambon, n’aima pas trop le fromage puis elle courut au gros pâté en croûte, en souleva avec son museau le chapeau qui le coiffait, s’y glissa et s’en bâfra. Nélia repue grimpa dans son arbre et se cala bien confortablement au creux d’une branche et bascula dans une profonde sieste.  

Texte protégé.

Elina et Christian LUZERNE Conteur de Légendes.

mardi 1 mai 2018


                                                  Nélia et le chercheur de Muguet 
                            Nélia flânait dans forêt, discutant avec les arbres, selon mon habitude, quand elle aperçut un homme en bras de chemise, affolé, les yeux furetant dans tous les sens, comme s’il cherchait un trésor qu’il espérait  découvrir. Tel un lapin,  il courut comme un possédé sous les buissons à proximité. Aussi, doucement Nélia s’approcha de lui avec cette curiosité qui est devenue chez elle une seconde nature, et lui demanda ce qu'il avait. « Ce que j'ai ? fit-il en agitant la tête. J’ai vu mon épouse passer dans la rue, au bras d'un drôle de personnage, une tresse de fleurs sur la tête, il me semblait que de petites cornes dépassaient de sa chevelure bouclée ! Elle me fait payer ma distraction de ne pas lui avoir offert un brin de muguet. Elle ne me le pardonne pas ! » Le pauvre homme sans mémoire partit en courant à travers les bois. Nélia sourit gentiment, sifflota un air connu d’elle seule et le chemin du pauvre homme se couvrit d’un tapis de brins de muguet.
             Conte protégé
             Elina et Christian LUZERNE Conteur de Légendes. 


Lumière de vie La fête de la lumière arrivait au milieu de l'hiver. Dans son petit coin de campagne chacun cherchait comment, à cette...